Textes collectifs 2015
– classe de CP de Celles-s/Belle
– classe de CE1 de Celles-s/Belle
– classe de CE2-CM1 de Celles-s/Belle
Classe de CP de Montigné
C’est la trapéziste du Cirque Bleu
C’est une dame,
C’est une sirène,
C’est la reine du trapèze.
Collant et tee-shirt rouges,
Sur sa jupe poussent des fleurs,
Son collier est en diamant.
Elle est magique sur son trapèze !
Le cheval vert en tombe amoureux,
Le poisson lui offre un bouquet,
La lune joue du violoncelle,
Et la poule du tambour,
Pour cette trapéziste exceptionnelle !
Classe de GS de Montigné
Au cirque Zavatta
Oh !
Sur la piste il y a un dompteur
Il tient une baguette avec de la viande
Le lion a les yeux bleus
Le dompteur est merveilleux
Oh oh !
Sur la piste il y a des oies
Elles sont sur un toboggan
Un petit garçon les pousse
C’est lui le dresseur
Oh oh oh !
Sur la piste il y a une roue
Sur la roue tourne un acrobate
Ses yeux sont cachés par un gant
Attention il va sauter
Oh oh oh oh !
Sur la piste il y a des clowns
Ils se prennent pour des cuisiniers
Ils servent un gâteau haut comme un chapeau de sorcier
Et un pétard fait tout exploser
Oh oh oh oh oh
Sur la piste il y a une trapéziste
Elle se balance accrochée à un pied
Elle nous donne le tournis
Oh oh oh oh oh oh!
Il y a des éclats de rire
Il y a des yeux qui brillent
Il y a un poème que l’on écrit
Pour les Semaines de la poésie.
Classe de CP de Celles-s/Belle
Ce matin dans ma rue on a vu
Un vélo qui faisait son rigolo
Une maison qui cassait un bâton
Un mur qui faisait de la peinture
Un bateau qui montait sur une moto
Une Barbie déguisée en souris
Une serviette déguisée en mitraillette
Une moto qui plongeait dans l’eau
Un dé transformé en pépé
Un ballon qui grimpait sur un mouton
La peinture qui grimpait sur un mur
Une piscine pleine de sardines
Un crayon qui chantait une chanson
Des lunettes cachées dans les toilettes
Un crayon qui prenait un avion
Des lunettes cachées sous une tablette
Un crayon transformé en paillasson
Un chapeau qui plongeait dans l’eau
Une fiche qui mangeait de la quiche
Un chapeau qu’on met sur le pot
Une voiture déguisée en toiture
C’est pas vrai, ça se peut pas
dans ma rue, y a pas ça.
Je te dis que si, viens chez moi
Il y en a plein, tu verras.
Ce matin dans la rue, on a vu
Un perroquet qui achetait un bouquet.
Un éléphant qui jouait avec un enfant.
Un éléphant qui allait voir un pélican.
Un p’tit chat qui s’appelait Emma.
Une lionne qui allait voir l’Hermione.
Une lionne qui était toute mignonne.
Une baleine qui tricotait de la laine.
Une baleine qui était attachée à une chaîne.
Un requin qui était bien trop malin.
Un requin qui marchait dans un train.
Un léopard qui se cachait dans un placard.
Un léopard qui était une star.
Un dauphin qui avait faim.
Un dauphin qui voulait prendre un bain.
C’est pas vrai, ça s’peut pas ! Dans ma rue, y’a pas ça !
J’te dis qu’si, viens chez moi ! Y’en a plein, tu verras !
Classe de CE1 de Celles-s/Belle
Recette de bonheurs en récréation
Pour 21 personnes
Dans une casserole, couper et faire fondre 6 barres de billes rares avec 100 grammes de jeux sans bagarre.
Ajouter un peu de foot.
Mélanger sans s’arrêter jusqu’à ce que le mélange devienne homogène et crémeux.
Dans un saladier, avoir préparé 100 grammes de bac à sable,
Verser les 10 centilitres de copains et copines et les 100 grammes d’amoureux.
Verser le tout dans un moule à tarte.
Faire cuire 20 minutes au four et régalez-vous du bonheur de la récréation.
Recette du bonheur
Ingrédients
– trois cœurs en pâte d’amande
– 10 câlins
– 10 petits bisous
– 3 kg de vacances
– 5 ou 6 pétales d’amour
– 300 g de poussière d’étoiles
– quelques compliments
– des fous-rires entre amis
Préparation
Mettre 3 cœurs en pâte d’amande dans un saladier multicolore
Eplucher 10 câlins
Ajouter 3 kg de vacances et 10 petits bisous
Mélanger le tout avec 300 grammes de poussière d’étoiles
Incorporer cinq ou six pétales d’amour
Verser délicatement la préparation dans une cocotte
Laisser mijoter pendant trois heures
Saupoudrer de quelques compliments
Recouvrir de fous-rires entre amis.
Bonne dégustation !
Classe de CE2 de Fressines
Pierre-Feuille-Ciseaux
Quand la montagne dort sur un arc-en-ciel rouge
la Terre écoute son chant mélancolique
sur un jardin qui ne se parfume que de silence
Quand l’orage lance une douce surprise
l’éclair touche le cauchemar oublié
sur une pyramide qui ne s’habille que de douceur.
Le ginko biloba pleure sa vie passée
Le poirier se coiffe d’une jolie tristesse
Le cerisier gronde sa joie perdue
Le châtaignier chante sa mort prochaine
Le chêne scelle sa mémoire profonde
Le baobab appelle la solitude
Et la forêt rétrécit son cœur originel.
Les coquelicots adorent la beauté discordante
L’orchidée sautille à pieds joints
L’herbe folle joue à chat perché
La feuille perle l’étonnant printemps
Les roses courent dans un songe stupide
Le saule pleure sa belle tranquillité
Le vent souffle sur la fée des rêves
Et l’épouvantail cueille sa douce peur.
La pierre fouille le bonheur planté
La feuille oublie les larmes opales
Les ciseaux frappent
Le ciel vole sur une étoile filante
Le caillou danse sur rock endiablé
Et les enfants crient pierre-feuille-ciseaux !
Classe de CE2-CM1 de Celles-s/Belle
La nature a ses couleurs
Il y avait dans un coin du monde
Une merveille, le soleil était tombé dans l’eau.
Bien au-dessus du silence
Au fond de la vallée au ciel lumineux
Une hirondelle volait au-dessus de l’océan orange.
Clé de l’amour et des coquelicots
Dans la lumière, il était venu l’été si doux.
Emportée par la danse, l’hirondelle inondait le ciel
Elle semait des fleurs dans une boîte de paille tressée.
Le vent traquait un loup d’ombre
Rien ne bougeait dans ce décor.
La nature a ses visages…
Classe de 3e A
1916 le son de la mort
Mes chaussures bleues avancent avec haine.
Je cours sous les obus, que la souffrance est laide !
Un obus insensé a tué une personne heureuse.
Une arme volée, d’une tristesse hilarante.
L’affreuse ambition mange les soldats
Une armée d’âmes court mollement.
Les pensées mortelles font couler mes larmes
Heureux de tirer avec un fusil, la joie m’envahit.
Ma pensée attrapée par les barbelés me donne peur
Les obus tirés sans galère gâchent l’honneur des soldats.
Les soldats majestueux mais dégoûtants.
Pleurant dans cette longue souffrance, la tranchée s’endort.
Le canon creuse une joie minuscule.
Un obus écrit une paix marginale.
L’ennemi pèse une frayeur molle.
Les soldats rechargent la joie contente.
Le soldat a écrit une lettre sérieuse à la maison dans des circonstances déprimantes.
La tranchée invite la joie liquide.
Le canon lit la normalité numérisée.
Les fusils crient l’effroi gris.
Une lettre marche sur une amitié dure
Les sombres obus hurlent à la paix.
Je cours avec le son des armes larges.
Le fusil noir m’a fusillé avec amour.