Avr 16, 2020 | Ville en poésie
Thème de l’année 2019 ” La Beauté”
Classe de CE1 – CE2 de Verrines
Classe de CE1 – CE2 de Verrines
J’aurai une grande boîte
Pleine de décorations
Pour les jours de Noël
Pleine de confettis
Pour les jours de mariage
Pleine de bonbons
Pour les jours d’anniversaire
Pleine de soleil
Pour les jours d’été
Pleine de jouets
Pour les jours de pluie
Pleine de colombes
Pour les jours de paix
Pleine de cœurs
Pour les jours de Saint Valentin
Pleine d’énergie
Pour les jours de rentrée
Pleine de bouées
Pour les jours de piscine
Pleine de licornes
Pour les jours où il y a des arcs-en-ciel
Pleine de livres
Pour les jours de repos
Pleine de bonheur
Pour les jours de vacances
Pleine de lectures
Pour les jours de poésie
Clément
Beau comme le temps qui passe
En regardant la galaxie
Au beau milieu, la Terre,
Un joli moment de repos.
Clara
Rien n’est plus beau
Rien n’est plus beau
Que la musique quand on est sur la mer
Que les oiseaux dansant au-dessus de la plage
Que les bateaux voguant sur l’eau
En fait
Rien n’est plus beau que la musique des oiseaux au-dessus des bateaux
Joachim
Bon, je vais te faire découvrir la magnifique forêt !
Et là, les rayons du soleil qui se reflètent sur le lac !
Ah que c’est beau de regarder les grenouilles sauter dans le ruisseau !
Une étoile brille dans le ciel
Tu entends les oiseaux chanter ?
Entends-tu la nature qui t’accueille sans bruit et avec amour ?
Maëlie
Classe de CE2 de Celles-s/Belle
Classe de CE2 de Celles-s/Belle
Sur un hamac
Une libellule
Dort.
Anaé
La mer monte à mes pieds
Sur le sable doux
La belle eau bleue.
Jade
Un univers vaste
Au-dessus de ma tête
Géant et magnifique.
Corentin
Par la fenêtre
Les couleurs se mélangent
Le ciel devient bleu.
Maé
Classe de CE2-CM1 de Celles-s/Belle
Classe de CE2-CM1 de Celles-s/Belle
Je crois
Je crois en ceux qui chuchotent
Aux morts
Des mots doux
Je crois en ceux qui savent
Parler avec les animaux
Qui font peur
Je crois en la beauté oui
Parce qu’elle est joyeuse
Je crois au ciel aux chats
À la brindille qui bouge
Et puis tombe
En elle je crois encore
Quand elle est tombée
Je crois en celui
Qui n’a de maison
Que dans le cœur des autres.
Et je crois qu’on aime la vie
Comme une enquête
Qu’on doit résoudre
Natacha
Je me souviens
Je me souviens du Limousin
Il y avait un petit jardin
Il y avait une vieille maison
C’était au bord d’un lac avec des poissons
Il y avait à côté la cascade des Jaraud
Où gambadaient des petits chevreaux
Je faisais du canoë
J’aimais bien pagayer
Il y avait à côté un grand pré
Avec des chèvres des boucs et des béliers
Il y avait une petite plage au bord du lac
J’y allais en canoë mais d’autres en kayak
J’adorais me balader le matin
Je me souviens du Limousin
Julia
La beauté c’est
Les taches de rousseur comme des éclats de caramel
La mer au coucher du soleil
La pleine lune qui se reflète sur la mer
Une théière aux couleurs d’un arc-en-ciel
Maman quand elle cuisine
La tristesse de mon chien quand je pars
Mathéo
Je me souviens
Je me souviens d’une étoile
Qui hissait ses voiles
Elle croquait la lune
Et y laissait des plumes
Elle se souvenait de tous ceux qui étaient morts
Le jour du grand tirage au sort
Elle bâillait toute la nuit
Dans l’espace sans bruit
Elle regardait les étoiles filantes
Et leur souriait bienveillante
Dans le ciel pâle
Je me souviens d’une étoile
Alycia
Classe de CM1 – CM2 de Verrines
Classe de CM1 – CM2 de Verrines
À la plus belle des vies
Toi qui m’as fait rêver
Pour me faire oublier ce qui s’était passé
Tu m’as appris que l’on ne peut pas revenir
Mais que l’avenir reste à construire
Tu nous as pris mes malheurs
Pour soulager mon cœur
Merci à mes amis
Qui m’ont appris à sourire à la vie
Sans oublier les quelques instants de bonheur
Que l’on vit avec le cœur
Et bien sûr mes souvenirs sont de l’or
Le plus beau des trésors
Emma
La beauté de la nature
J’aime les oiseaux
Les regarder tout là-haut
Dans leur nid
Chouchouter leur petit
J’aime les coccinelles
Qui volent dans le ciel
Avec leur point noir
Elles me donnent de l’espoir
J’aime les chevaux
Qui vont au galop
À travers la nature
Dans ces terres si pures
J’aime les couleurs du ciel
Où volent les hirondelles
Je les regarde chaque seconde
La beauté sauvera le monde
Camille
La beauté du reflet
La beauté du reflet
Elle apparaît,
Quand arrive la réflexion
Et que l’on trouve les réponses à ses questions.
La beauté du reflet
Elle apparaît,
Quand, en soi, règne la paix
Et, heureusement, la guerre n’existera jamais.
La beauté du reflet
Elle apparaît,
Quand la faune et la flore
Ne sont pas en danger de mort.
La beauté du reflet
Elle apparaît,
Quand l’imagination
Prend le pont du son.
Salomé
Le monde est important
Le monde est important,
Il ne faut pas perdre de temps
Profiter de la vie,
Pour qu’elle soit réussie.
On s’amuse beaucoup,
On lit et on joue,
On mange des bonbons,
Et ça prouve que l’on est des champions.
La terre est en train de mourir,
Il ne faut pas la trahir,
Moi je dis pour tout le monde :
La beauté sauvera le monde.
Prune
Classe de 6e D
Classe de 6e D
Sur les dunes le sable discute avec le vent soufflant
Qui le fait voyager jusqu’à la prochaine mer
De l’estran à l’océan le grain de sable voyage
Arthur
Les graines de sable doux
Me chatouillent les orteils.
Les crabes discutent avec les roseaux.
Au milieu de la mer un cyclope dirige les bateaux.
Des poissons arc-en-ciel naviguent vers les filets des pêcheurs.
Maia
La mer
L’odeur de pin qui me caresse les narines
L’arc des hautes vagues s’élance vers le ciel puis redescend
Le sable dévale des dunes mouvantes
Et l’air frais qui te rafraîchit le corps
Natthan
Marée haute
Marée basse
Sur la crête de la brume du matin
La crevette se dispute
Avec le bernard l’ermite
Que l’océan Atlantique abrite
Marée basse
Marée haute
Les algues
Abandonnées sur le sable blanc
Espèrent pouvoir un jour reprendre le large
Lou
Classe de 6e E
Classe de 6e E
Sur l’estran de la plage rocheuse
Je fais de la pêche à pied.
Les huîtres bâillent près du littoral
La mousse tortule rase sa barbe tout emmêlée.
Gwendoline
À chaque vague un coquillage
À chaque dune une touffe d’oyat,
À chaque estran son sable clair,
À chaque phare sa brillante lumière,
Les algues foncées attrapent les rochers
Pendant que la reine mer,
Tente de les attraper
Les poissons dans leur robe d’écaille,
Les mouettes dans leur costume clair,
St-Palais,
J’y retournerai
Romane
Marcher sur le sable chaud
Le phare guide les bateaux
Je vais faire de la pêche à pied
Il y a des mollusques, des crustacés, des poissons
Je vais sous l’eau regarder les animaux
La mer, la mer, la mer, la mer
Il y a des vagues, des bunkers, des algues
Regarder la mer parler
Florentin
Les carrelets
Les carrelets subissent le fouet des vagues
Qui chargent sans relâche
Pour avoir plus d’espace pour jouer
Baptiste
Classe de 3e C
Classe de 3e C
Il y a le bleu glacial de la mer
Qui frotte la plage et le gazon vert
C’est simplement la saison de l’hiver.
Léo
Sentir le vent chaud, le soleil sur la peau
La mer autour de cette île brille
Comme un être entouré de sa famille.
Voir sa famille en communauté et rigoler
Avancer jusqu’à la cuisine et sentir le manger cuire
Le bonheur nous envahit
Entendre les vagues frapper les rochers
Rentrer dans l’eau et se baigner
Kélia
Se démasquent et craquent comme la pierre
Tristes âmes remplies par la colère,
Au cœur dépravé, au parfum amer.
Élodie
J’aime être dans ce bois
Celui de mon grand-père
Si calme et si bruyant à la fois.
C’est le printemps qui commence
En ce jour du premier mai.
Les bourgeons naissent, les fleurs apparaissent
Les oiseaux chantent, les nids prennent vie
Seuls les rayons du soleil peuvent y pénétrer.
Beaucoup de mes souvenirs d’enfance sont là-bas.
Nora
Classe de 3e E
Classe de 3e E
Je m’avance vers ces plaques noires
Pour honorer ta mémoire
Je viens y déposer la rose
Symbole de notre osmose.
Dans cette prison où tu es enfermée
Je sais que tu y es pour l’éternité
Je te parle depuis des heures
Sans comprendre pourquoi je pleure.
Dans cet endroit étrange
Mon esprit se mélange
Tes souvenirs me hantent
Et te revoir me tourmente.
Dans ce cimetière, tu es partie
Et jamais tu ne partiras de mon esprit.
Sofia
La lune blanche brille sur la vallée
Nous marchons ensemble sur l’allée
Une rafale de vent nous saisit
Et nous tombons dans les abysses.
Clément
Les truites filaient entre deux eaux
L’eau était un peu trouble
Le fil de ma canne à pêche se posait sur l’eau
Le vent murmurait dans notre cou.
Mathéo
Elle est assise
Dans l’obscurité profonde de son lit
Son oreiller serré contre elle
Elle a jeté dans la poubelle son désespoir
Sur son bureau fait de chêne blanc
Elle dépose sur un bout de papier, la troublante mélodie de la pluie.
Célia
Classe de CE1 – CE2 de Verrines
Classe de CE1 – CE2 de Verrines
J’aurai une grande boîte
Pleine de décorations
Pour les jours de Noël
Pleine de confettis
Pour les jours de mariage
Pleine de bonbons
Pour les jours d’anniversaire
Pleine de soleil
Pour les jours d’été
Pleine de jouets
Pour les jours de pluie
Pleine de colombes
Pour les jours de paix
Pleine de cœurs
Pour les jours de Saint Valentin
Pleine d’énergie
Pour les jours de rentrée
Pleine de bouées
Pour les jours de piscine
Pleine de licornes
Pour les jours où il y a des arcs-en-ciel
Pleine de livres
Pour les jours de repos
Pleine de bonheur
Pour les jours de vacances
Pleine de lectures
Pour les jours de poésie
Clément
Beau comme le temps qui passe
En regardant la galaxie
Au beau milieu, la Terre,
Un joli moment de repos.
Clara
Rien n’est plus beau
Rien n’est plus beau
Que la musique quand on est sur la mer
Que les oiseaux dansant au-dessus de la plage
Que les bateaux voguant sur l’eau
En fait
Rien n’est plus beau que la musique des oiseaux au-dessus des bateaux
Joachim
Bon, je vais te faire découvrir la magnifique forêt !
Et là, les rayons du soleil qui se reflètent sur le lac !
Ah que c’est beau de regarder les grenouilles sauter dans le ruisseau !
Une étoile brille dans le ciel
Tu entends les oiseaux chanter ?
Entends-tu la nature qui t’accueille sans bruit et avec amour ?
Maëlie
Classe de CE2 de Celles-s/Belle
Classe de CE2 de Celles-s/Belle
Sur un hamac
Une libellule
Dort.
Anaé
La mer monte à mes pieds
Sur le sable doux
La belle eau bleue.
Jade
Un univers vaste
Au-dessus de ma tête
Géant et magnifique.
Corentin
Par la fenêtre
Les couleurs se mélangent
Le ciel devient bleu.
Maé
Classe de CE2-CM1 de Celles-s/Belle
Classe de CE2-CM1 de Celles-s/Belle
Je crois
Je crois en ceux qui chuchotent
Aux morts
Des mots doux
Je crois en ceux qui savent
Parler avec les animaux
Qui font peur
Je crois en la beauté oui
Parce qu’elle est joyeuse
Je crois au ciel aux chats
À la brindille qui bouge
Et puis tombe
En elle je crois encore
Quand elle est tombée
Je crois en celui
Qui n’a de maison
Que dans le cœur des autres.
Et je crois qu’on aime la vie
Comme une enquête
Qu’on doit résoudre
Natacha
Je me souviens
Je me souviens du Limousin
Il y avait un petit jardin
Il y avait une vieille maison
C’était au bord d’un lac avec des poissons
Il y avait à côté la cascade des Jaraud
Où gambadaient des petits chevreaux
Je faisais du canoë
J’aimais bien pagayer
Il y avait à côté un grand pré
Avec des chèvres des boucs et des béliers
Il y avait une petite plage au bord du lac
J’y allais en canoë mais d’autres en kayak
J’adorais me balader le matin
Je me souviens du Limousin
Julia
La beauté c’est
Les taches de rousseur comme des éclats de caramel
La mer au coucher du soleil
La pleine lune qui se reflète sur la mer
Une théière aux couleurs d’un arc-en-ciel
Maman quand elle cuisine
La tristesse de mon chien quand je pars
Mathéo
Je me souviens
Je me souviens d’une étoile
Qui hissait ses voiles
Elle croquait la lune
Et y laissait des plumes
Elle se souvenait de tous ceux qui étaient morts
Le jour du grand tirage au sort
Elle bâillait toute la nuit
Dans l’espace sans bruit
Elle regardait les étoiles filantes
Et leur souriait bienveillante
Dans le ciel pâle
Je me souviens d’une étoile
Alycia
Classe de CM1 – CM2 de Verrines
Classe de CM1 – CM2 de Verrines
À la plus belle des vies
Toi qui m’as fait rêver
Pour me faire oublier ce qui s’était passé
Tu m’as appris que l’on ne peut pas revenir
Mais que l’avenir reste à construire
Tu nous as pris mes malheurs
Pour soulager mon cœur
Merci à mes amis
Qui m’ont appris à sourire à la vie
Sans oublier les quelques instants de bonheur
Que l’on vit avec le cœur
Et bien sûr mes souvenirs sont de l’or
Le plus beau des trésors
Emma
La beauté de la nature
J’aime les oiseaux
Les regarder tout là-haut
Dans leur nid
Chouchouter leur petit
J’aime les coccinelles
Qui volent dans le ciel
Avec leur point noir
Elles me donnent de l’espoir
J’aime les chevaux
Qui vont au galop
À travers la nature
Dans ces terres si pures
J’aime les couleurs du ciel
Où volent les hirondelles
Je les regarde chaque seconde
La beauté sauvera le monde
Camille
La beauté du reflet
La beauté du reflet
Elle apparaît,
Quand arrive la réflexion
Et que l’on trouve les réponses à ses questions.
La beauté du reflet
Elle apparaît,
Quand, en soi, règne la paix
Et, heureusement, la guerre n’existera jamais.
La beauté du reflet
Elle apparaît,
Quand la faune et la flore
Ne sont pas en danger de mort.
La beauté du reflet
Elle apparaît,
Quand l’imagination
Prend le pont du son.
Salomé
Le monde est important
Le monde est important,
Il ne faut pas perdre de temps
Profiter de la vie,
Pour qu’elle soit réussie.
On s’amuse beaucoup,
On lit et on joue,
On mange des bonbons,
Et ça prouve que l’on est des champions.
La terre est en train de mourir,
Il ne faut pas la trahir,
Moi je dis pour tout le monde :
La beauté sauvera le monde.
Prune
Classe de 6e D
Classe de 6e D
Sur les dunes le sable discute avec le vent soufflant
Qui le fait voyager jusqu’à la prochaine mer
De l’estran à l’océan le grain de sable voyage
Arthur
Les graines de sable doux
Me chatouillent les orteils.
Les crabes discutent avec les roseaux.
Au milieu de la mer un cyclope dirige les bateaux.
Des poissons arc-en-ciel naviguent vers les filets des pêcheurs.
Maia
La mer
L’odeur de pin qui me caresse les narines
L’arc des hautes vagues s’élance vers le ciel puis redescend
Le sable dévale des dunes mouvantes
Et l’air frais qui te rafraîchit le corps
Natthan
Marée haute
Marée basse
Sur la crête de la brume du matin
La crevette se dispute
Avec le bernard l’ermite
Que l’océan Atlantique abrite
Marée basse
Marée haute
Les algues
Abandonnées sur le sable blanc
Espèrent pouvoir un jour reprendre le large
Lou
Classe de 6e E
Classe de 6e E
Sur l’estran de la plage rocheuse
Je fais de la pêche à pied.
Les huîtres bâillent près du littoral
La mousse tortule rase sa barbe tout emmêlée.
Gwendoline
À chaque vague un coquillage
À chaque dune une touffe d’oyat,
À chaque estran son sable clair,
À chaque phare sa brillante lumière,
Les algues foncées attrapent les rochers
Pendant que la reine mer,
Tente de les attraper
Les poissons dans leur robe d’écaille,
Les mouettes dans leur costume clair,
St-Palais,
J’y retournerai
Romane
Marcher sur le sable chaud
Le phare guide les bateaux
Je vais faire de la pêche à pied
Il y a des mollusques, des crustacés, des poissons
Je vais sous l’eau regarder les animaux
La mer, la mer, la mer, la mer
Il y a des vagues, des bunkers, des algues
Regarder la mer parler
Florentin
Les carrelets
Les carrelets subissent le fouet des vagues
Qui chargent sans relâche
Pour avoir plus d’espace pour jouer
Baptiste
Classe de 3e C
Classe de 3e C
Il y a le bleu glacial de la mer
Qui frotte la plage et le gazon vert
C’est simplement la saison de l’hiver.
Léo
Sentir le vent chaud, le soleil sur la peau
La mer autour de cette île brille
Comme un être entouré de sa famille.
Voir sa famille en communauté et rigoler
Avancer jusqu’à la cuisine et sentir le manger cuire
Le bonheur nous envahit
Entendre les vagues frapper les rochers
Rentrer dans l’eau et se baigner
Kélia
Se démasquent et craquent comme la pierre
Tristes âmes remplies par la colère,
Au cœur dépravé, au parfum amer.
Élodie
J’aime être dans ce bois
Celui de mon grand-père
Si calme et si bruyant à la fois.
C’est le printemps qui commence
En ce jour du premier mai.
Les bourgeons naissent, les fleurs apparaissent
Les oiseaux chantent, les nids prennent vie
Seuls les rayons du soleil peuvent y pénétrer.
Beaucoup de mes souvenirs d’enfance sont là-bas.
Nora
Classe de 3e E
Classe de 3e E
Je m’avance vers ces plaques noires
Pour honorer ta mémoire
Je viens y déposer la rose
Symbole de notre osmose.
Dans cette prison où tu es enfermée
Je sais que tu y es pour l’éternité
Je te parle depuis des heures
Sans comprendre pourquoi je pleure.
Dans cet endroit étrange
Mon esprit se mélange
Tes souvenirs me hantent
Et te revoir me tourmente.
Dans ce cimetière, tu es partie
Et jamais tu ne partiras de mon esprit.
Sofia
La lune blanche brille sur la vallée
Nous marchons ensemble sur l’allée
Une rafale de vent nous saisit
Et nous tombons dans les abysses.
Clément
Les truites filaient entre deux eaux
L’eau était un peu trouble
Le fil de ma canne à pêche se posait sur l’eau
Le vent murmurait dans notre cou.
Mathéo
Elle est assise
Dans l’obscurité profonde de son lit
Son oreiller serré contre elle
Elle a jeté dans la poubelle son désespoir
Sur son bureau fait de chêne blanc
Elle dépose sur un bout de papier, la troublante mélodie de la pluie.
Célia
Avr 16, 2020 | Ville en poésie
Ces textes ont été écrits par les membres de l’atelier d’écriture du Foyer rural de Verrines: “Les Écrits de la Belle”.
Ils ont été réalisés au cours de séances d’écriture sur le thème de l’art.
(suite…)
Avr 16, 2020 | Ville en poésie
Ces poèmes ont été réalisés dans des classes des écoles de Celles, Verrines, Montigné et du Collège de Celles-sur-Belle.
Ils ont été écrits par des élèves de Grande Section de Maternelle (classe de Patricia Poupard), de CP (classe de Christine Perrin), de CE1-CE2 (classe de Sophie Courjaud), de CE2 (classe de Benoît Guyonneau), de CM1 (classe de Nathalie Cherfils), de CM1-CM2 (classe de Mélanie Heckendorn), en 6e B (classe de Laurence Melin), en 6e C (classe de Caroline Noël), en 6e D (classe de Monique Mousset), en 6eE (classe de Pascale David), en 4e A (classe de Céline Grosset), en 4e B et 4e E (classes de Nathalie Tricoire).
Tous ces poèmes ont été écrits en ateliers ou séances d’écriture, sous la direction des enseignants ou en collaboration avec l’animateur et l’animatrice -Jean Meloche et Huguette Quintreau- de l’atelier de poésie du Foyer rural de Verrines, ainsi qu’avec la documentaliste, Anne Duhurt.
Quelques textes dits “Textes des urnes” relèvent d’initiatives individuelles.
Ces poèmes ont été écrits sur le thème du Printemps des Poètes 2014 : “La poésie au cœur des arts”, mais aussi sur d’autres thèmes laissés au choix des enseignants.
Les poèmes présentés ont été sélectionnés par un jury municipal ; ils font partie du recueil poétique 2014 qui peut être consulté ou emprunté à la Bibliothèque de Celles.
Ces poèmes sont offerts à votre lecture et à vos rêves.
Panneau double face – Mairie
Poème
O milieu des mots
Et de ma peau
Même la nuit
En rêve un tourbillon de poèmes m’envahit
Jules
Silence silence
au bout d’une branche
il y a un paysage
Louane
Au bout d’un arbre
loin très loin la mer bleue
tout est calme
Loukas
Silence
pas de bruit
je lis un livre dans la bibliothèque
Izia
Des petits bateaux sur l’eau
Partent en soirée sur les flots
Un soleil orange et délicat
Caresse leurs mâts
Solène
D’après le tableau de Claude Monet
“Impression au soleil couchant”
Un pont japonais enjambe la rivière
Les fleurs épanouies embaument l’air
Au bord de l’eau et ses mille lentilles
Un chemin rose serpente et scintille
Émile
D’après le tableau de Claude Monet
“Bassin aux nymphéas – les iris d’eau”
Les coquelicots
Les coquelicots rouges comme le soleil couchant
Dans un pré au ciel tout blanc
Offrent à une maman et son enfant
Un bouquet éblouissant
Aloïs
D’après un tableau de Claude Monet
“Les coquelicots à Argenteuil”
Je rêve…
Je suis sur mon lit,
Les yeux fixés sur mes pensées
Je rêve de la mer si belle,
Avec ses vagues qui s’écrasent
Tel un coup de poing sur le sable.
Ses algues vertes ondulent
Semblables aux cheveux qui flottent dans le vent.
Je rêve de mes patins,
De la sensation de liberté que j’ai quand je roule.
Je rêve du chocolat,
Qui peut être amer, ou doux.
Je rêve de la peur,
Qui m’envahit tout entière.
Et surtout je rêve de mes amis,
Qui me donnent confiance en moi
Et sont ma vie…
Lucie
Les libellules
Les libellules lisent lentement
Les livres sont longs
La lune illumine l ‘étang
Les reflets sont étincelants
La pluie mouille les plantes
Le jour se lève
Antoine
Le chat
Chat qui chasse les souris
Me chatouille la nuit
Chaque jour chercher un câlin
Charmant avec ton air coquin
Dans ma chambre tu chahutes et tu chamailles
Chartreux ou chinchilla
Je ne veux pas que tu t’en ailles.
Alexandre
Mes amis
Vous comptez beaucoup pour moi
Vous êtes mon noir et mon rouge
Vous êtes ma rose et ma tulipe
Vous êtes ma musique préférée
Vous êtes tout ce que j’aime dans la vie
Cybélia
Le temps
De la jeunesse à la vieillesse
De l’hiver au printemps
De l’enfant à l’adulte
De la vie à la mort
Le temps est une chose
Que l’on ne peut expliquer.
Florian
La libellule
Mademoiselle libellule
Traversait une bulle.
De jolis jardins enchantés
Où les mots la faisaient toujours rêver
Elle battait très doucement des ailes
En s’assurant que son grand vertige
S’éteindrait sur une belle tige…
Charlotte
Porte-malheur
Je suis le plus rusé de nous tous,
J’aime écouter aux portes.
Dans la forêt lugubre,
Se cachent des choses obscures.
La forêt est notre terreur,
Nous sommes entrés
Nous avons sans le vouloir
Poussé la porte du malheur.
Mais ma ruse va gagner
La femme de l’ogre est notre alliée
Et aussi certaines bottes
Que j’ai su chausser.
Louise
Balcon de bord de mer
Mer fouettant le vent
Vent tourbillonnant
Tourbillon de sable
Sable doré
Doré le soleil
Soleil levant, soleil couchant,
Couchant les enfants
Enfant dormant
Dormant au bord de l’eau
L’eau qui me réveille de tous mes rêves.
Leïla
Devinette
Il fait peur aux enfants
Tellement il est laid.
Il prend trop de place
Tellement il est gros.
On dirait qu’il s’est fait asperger de peinture
Tellement il est vert.
Mais il s’occupe très bien de sa famille
Comme il est gentil, il a beaucoup d’amis
Je peux dire aussi qu’il a de grandes oreilles
Et qu’il entend très bien avec celles-ci
c’est qui ?
Quentin
Beaucoup trop gourmands
Elle, jeune fille,
Belle, intelligente, et courageuse !
Cheveux bruns, comme du chocolat,
Yeux marron, comme du pain d’épices,
Mais surtout beaucoup trop gourmande !
Toujours du sucre sur sa langue.
Lui, jeune garçon,
Beau, rigolo et intelligent,
Cheveux blonds comme un macaron au citron,
Yeux bleus comme des smarties,
Mais surtout beaucoup trop gourmand !
Toujours du sucre sur la langue.
Cela a failli mal se terminer
A se montrer trop gourmand
On peut aussi être mangé.
L’histoire d’Hansel et Gretel
Est là pour le prouver !
Mathilde
Au coeur de la peinture,
Ça gicle sur le tableau
C’est beau.
Samuel
Au cœur de la poésie,
Dans ma tête c’est joli,
Et dans la tienne aussi.
Lucas
Il y a
Il y a des cœurs
tout en douceur
Il y a un chemin
bordé de sapins.
Il y avait un tourbillon
de notes de violon
Il y avait un escargot
que surveillait un oiseau.
Il y aura des nuages
tout en nage
Il y aura de la pluie
sur ma vie.
Florian
Corne-Lune
Petite sculpture en terre
Dis-moi qui tu es ?
Je suis un bonhomme
Tête
Crâne
Yeux
Bouche
Nez
Capuchon de Petit Chaperon Rouge
Petite sculpture en terre
Dis-moi ton secret ?
Je suis cheveux de corne
Je suis chèvre
Je suis bison
Je suis bélier
Petite sculpture en terre
Tu ne m’as pas tout raconté !
Je suis un cheval de mer
Un hippocampe
Tu connais ?
Petite sculpture
Tu ne dois rien me cacher !
Je m’appelle Corne-Lune
Je suis la lune du mois de janvier
Je brille pour les enfants de Montigné.
Les CP de l’école de Montigné
Poème réalisé à partir d’une sculpture
de Carole Augay-Rallet, plasticienne
La beauté
La beauté comme
Un tableau de Claude Monet
Des arbres fleuris au printemps
Les belles sculptures des musées
La force qui emporte le torrent
La beauté comme
Une fleur argentée de mille feux
Un voile blanc sur une jolie robe
Le vent fou dans tes cheveux
La nuit étoilée de Van Gogh
La beauté comme
La glace brillante de l’hiver
Les vagues par-dessus les rochers
La neige sur nos maisons en pierre
Les chevaux galopant dans les prés
La beauté comme
Une marguerite dans un champ de blé
Le drapeau bleu blanc rouge de la France
Le défilé sur les Champs Elysées
Des gouttes d’eau sur les branches
La beauté comme
Un ciel bleu au-dessus des montagnes
Un arc-en-ciel après la pluie
Le lion fier dans la savane
Un coucher de soleil avant la nuit
La beauté comme
La voix douce de l’amitié
La naissance d’un enfant
Le bonheur de vivre en liberté
Et le sourire de ma maman
Poème collectif de la classe des
CM1 de Celles sur Belle
Ma peinture
Ma peinture faite d’aquarelle
Est si belle qu’elle m’ensorcelle
Quand je la vois dans le noir
Elle scintille comme une étoile
Ma peinture couleur azur
Si grande qu’il y figure mes aventures
Ma peinture faite d’oseille
Plus belle qu’un coucher de soleil
Ma peinture de couleur rose pâle
Elle est aussi douce que l’opale
Et sa beauté est incomparable
Ma peinture
Élodie
Il y a…
Il y a un emballage de Chupa-Chups
Il y a une lyre
Il y a un chat qui gratte la porte
Il y a arbre avec des escargots
Il y a un toboggan qui amuse les enfants
Il y a un hippocampe qui fait des bulles
Il y a un smiley qui fait un clin d’œil
Il y a du vent qui pousse un ballon
Et mes yeux imaginent tellement de choses !!!
Lou
Le passe-temps de ce chat : ronronner sur le bar,
Le bar est décoré de rouge,
Rouge comme les guirlandes,
Les guirlandes lumineuses,
Lumineuses comme ma robe,
Ma robe pour sortir,
Sortir sous la neige,
Enneigée de coton,
Le coton étend son manteau blanc dehors,
Dehors, la vie, calme et blanche.
Leïla
Poème
Je bois la vie
J’entends les papillons voler
Je sens le soleil
Je touche le vent
Je vois mes rêves
J’écoute l’impossible
Sonia
Poésie de notes
Un morceau de piano, c’est un cado,
Mon nouveau ukélélé, je l’ai adoré !
Une belle mélodie pour tous mes amis,
Avec mon harmonica, je souffle un fa !
Je rigole et siffle un sol,
Une corde de ma cora sonne un la.
Quand je joue de la batterie c’est comme si
Tous ces beaux morceaux étaient faits de do !
Laura
Rien n’est plus léger
qu’un nuage sur ma tête
qu’un ballon dans le ciel
que mon souffle dans l’air
en fait
rien n’est plus léger qu’un nuage de ballons sous mon souffle.
Raphaël
Rien n’est plus embêtant
qu’une mouche qui me tourne autour
qu’une fourmi qui rentre dans mes chaussures
que mes exercices à faire sur mon cahier
en fait
rien n’est plus embêtant qu’une mouche et une fourmi qui font des exercices sur mon cahier
Hanaë
Tu es partie
Cette nuit-là, je ne m’endors pas et je pense à toi
Tout en entendant la pluie qui tombe
Telle ma larme qui coule sur ma joue.
Ton odeur fruitée me manque tellement…
De mon lit, je vois les nuages passer, mais toi tu ne reviens pas…
Cette peur de ne pas être aussi forte que toi.
Trois ans plus tard, mon maquillage ne coule plus,
Et cette tristesse qui m’envahissait
Me rend plus forte à présent.
Mais je pense toujours à toi
Ne t’inquiète pas je ne te remplacerai pas.
Mes amies m’ont soutenue jusqu’au bout
Et je les en remercie.
Je vois la vie en rose.
Le temps referme les blessures.
Camille
La nature
Rouge, vert, jaune sont tes couleurs
Tu as laissé en moi
Comme la trace d’un baiser
Qui reste incrusté
Tu as su me charmer avec l’odeur des sous-bois
M’émerveiller avec le bruissement des feuilles dans les arbres
Seule la joie est en moi
L’amour tu as su me le donner
Et je saurai te le rendre
Pierre
La vie d’un voyageur
Enfin je découvre la source des Immortels
J’atteins ce mystérieux refuge où l’on se tient caché
Je m’enfonce dans une région de plus en plus déserte
Déjà, je n’aperçois plus de sentiers battus
J’ai poussé mon cheval à travers un bois de forêts sauvages
J’arrive justement au milieu de pêchers en fleurs
C’est ici que je dois retrouver mon amour perdu.
Des montagnes couronnées de nuages
Ferment de tout côté ce vallon perdu
Ça et là quelques chaumières, dont la fumée s’élève au loin
Mais voici des hôtes qui semblent venir au-devant de moi.
Voilà un vieillard, dispensez-vous de m’interroger.
Je suis celui qui apporte la sérénité.
Margaux
La tête dans les nuages
Les nuages toute une histoire.
Nous les admirons
Mais sans vraiment les regarder !
Une forme par-ci
Une forme par-là
Mais au fond on regarde quoi ?
Quelques gouttes d’eau
Une formule de chimie
Alors quand on me reproche d’avoir la tête dans les nuages
Je souris
Manon
Parfois je me rappelle d’une vieille maison de ville
De l’extérieur cette bâtisse me faisait peur
Barreaux noirs et grillage
Les murs d’un blanc rendu gris
Mais quand j’y entrais
Elle se transformait en palais
Ma grand-mère y vivait
Elle l’aimait, cette maison
La décorait, la chouchoutait
Des roses dans les vases
Des vieilles photos sur le buffet
C’était son royaume
Que moi, dans ce poème
Je suis heureuse de retrouver.
Hanna
Tu
Tu écouteras le son parfait des voix qui t ‘entourent
Tu verras au loin des paysages splendides ornés de couleurs
Tu sentiras le parfum frais de la campagne
Tu offriras de l’or à ton oiseau d’argent
Tu éclaireras chaque pièce sombre des manoirs
Tu entendras au loin les cris de joie ou les cris de malheur
Tu viendras vers celui ou celle que tu préféreras
Tu iras loin, là-bas, dans l’inconnu
Tu préserveras ton âme aussi précieuse qu’un bijou
Tu courras dans les champs de blés dorés
Thomas
Je dis
Je dis bébé
Et j’entends pleurer Arthus mon petit frère
Je lui dis : “Prends ta tototte et ça va te calmer”
Je dis abeille
Et je vois le miel jaune coucher de soleil
Je vois aussi le bouton d’or sur lequel l’abeille s’est posée
Je dis ananas
Et aïe, ça pique sur ma langue
Ce n’est pas mon dessert préféré
Je dis banane
Et je vois un gorille la dévorer
Le gourmand ne l’a même pas mâchée
Je dis bateau
Et j’ai peur des pirates
Oh ! Ils vont me rattraper
Je dis barbe à papa
Et j’entends la musique du manège
C’est la foire de Verrines
Ma barbe à papa est rose et sucrée
Je dis barbe
Mais ce n’est pas Barbe Bleue
C’est la barbe blanche de papi
Elle est très jolie
Je dis arc-en-ciel
Et je vois un grand pont dans le ciel
Je chante sur le pont d’Avignon
Et je me mets à danser.
Les GS de l’école de Montigné
Matxie
Elle est d’amour, la rivière
Elle n’est qu’îlots de pierre
Elle voit en nous sans nous refléter
Les âmes pures osent la regarder
Mais quand l’hiver arrive, elle est de glace, la rivière
Elle n’est plus d’amour mais de haine
Elle se fige alors comme le temps arrêté
Elle est princesse morte
Lors du retour du soleil la vie en elle reprend
Immortelle, intemporelles saisons
Je t’entends, je te vois
Ta vie en moi
Matxie
Ne cessera de s’écouler
Telle la rivière argentée
Lucas
Dans les forêts
J’aimerais voir des sangliers
Galoper dans les fourrés
Les voir manger des glands tombés
Les voir se coucher sous les feuilles de chênes
Dans les sapinières
J’aimerais voir des cerfs
Entendre leurs brames
Les voir fuir les chasseurs
Entendre se percuter
Les bois des cerfs
Les voir en troupeaux avec leurs biches et leurs faons
Dans les luzernes en bordure des forêts
J’aimerais voir les chevreuils couchés
En bordure de rivière
J’aimerais voir au soleil
L’ombre d’un renard
Entendre des chiens arriver
Et voir le renard se sauver
J’aimerais aller déterrer un renard dans son terrier
Dans les grands champs à perte de vue
J’aimerais courir les lièvres
Les voir galoper dans les guérets
Et surprendre les bécasses et les bécassines qui s’envolent.
Clément
Si tu pouvais entendre de ta fenêtre
Les chants d’oiseaux qu’il aimait bien
Si tu pouvais goûter aux fraises de son jardin
Si tu pouvais toucher la lune et les étoiles
Qui se reflétaient dans ses yeux
Si tu pouvais voir la mer qui brame
L’écume sur le sable chaud de l’amitié
Alors le cœur de ton ami battrait doucement avec le tien.
Gwendoline
Un sourire…
Il peut être narquois et moqueur,
Ou bien forcé et ému.
Parfois édenté et rieur,
Mais souvent sincère et détendu.
L’avoir c’est être heureux,
Prouver que ce qui nous entoure est merveilleux,
Et, c’est tout un être joyeux,
Qui, au monde, prouve qu’il est audacieux.
Attention à ne pas le dénaturer,
Car qu’il soit jaune ou caché,
Il se transforme telle une barbe mal taillée,
En un sourire piquant et sans intérêt.
Adressé à un ami il est agréable,
Adressé à l’ennemi c’est une arme fatale.
S’en servir pour résister,
C’est la plus belle des idées.
Avoir la banane et montrer ses dents,
C’est un outil dont se sert l’homme séduisant,
C’est le prolongement de la pensée pour le savant,
Il rend jolie toute personne l’utilisant.
Sourires d’enfants qui égayent la journée,
Aux sourires de nos aînés qui imposent le respect,
Symbole d’une joie que l’on a envie de partager,
Ou d’une peine que l’on veut dissimuler,
Un sourire reste toujours un bonheur à admirer,
Ou une source de réflexion pour s’évader.
Axel, avec l’aide de ses collègues de la vie scolaire
Calligrammes-bouteilles
autour du projet du collège : “Embouteillages”
|
|
|
|
T
|
A
|
T
|
|
|
|
|
|
|
|
|
T
|
O
|
T
|
|
|
|
|
|
|
|
T
|
A
|
C
|
O
|
T
|
|
|
|
|
|
T
|
R
|
A
|
Ç
|
A
|
N
|
T
|
|
|
|
T
|
O
|
R
|
T
|
U
|
R
|
A
|
N
|
T
|
|
T
|
R
|
E
|
M
|
B
|
L
|
E
|
M
|
E
|
N
|
T
|
T
|
E
|
M
|
P
|
E
|
R
|
A
|
M
|
E
|
N
|
T
|
T
|
R
|
A
|
N
|
S
|
H
|
U
|
M
|
A
|
N
|
T
|
T
|
A
|
L
|
O
|
N
|
N
|
E
|
M
|
E
|
N
|
T
|
|
T
|
E
|
M
|
P
|
E
|
R
|
A
|
N
|
T
|
|
|
|
T
|
O
|
M
|
B
|
A
|
N
|
T
|
|
|
Simon
|
Q
|
A
|
T
|
A
|
R
|
|
|
|
P
|
A
|
R
|
|
|
|
|
C
|
A
|
R
|
|
|
|
C
|
H
|
A
|
R
|
S
|
|
C
|
A
|
N
|
A
|
R
|
D
|
S
|
P
|
E
|
T
|
A
|
R
|
D
|
S
|
P
|
E
|
N
|
A
|
R
|
D
|
S
|
C
|
A
|
F
|
A
|
R
|
D
|
S
|
R
|
E
|
N
|
A
|
R
|
D
|
S
|
M
|
O
|
T
|
A
|
R
|
D
|
S
|
M
|
I
|
N
|
A
|
R
|
E
|
T
|
Élisa
|
|
|
B
|
O
|
U
|
|
|
|
|
|
|
B
|
E
|
L
|
|
|
|
|
|
|
B
|
U
|
T
|
|
|
|
|
|
|
B
|
A
|
R
|
|
|
|
|
|
|
B
|
O
|
N
|
|
|
|
|
|
|
B
|
O
|
L
|
|
|
|
|
|
B
|
U
|
L
|
L
|
E
|
|
|
|
B
|
O
|
U
|
C
|
H
|
O
|
N
|
|
B
|
A
|
T
|
T
|
E
|
R
|
I
|
E
|
S
|
B
|
O
|
U
|
T
|
E
|
I
|
L
|
L
|
E
|
B
|
O
|
U
|
T
|
I
|
Q
|
U
|
E
|
S
|
|
B
|
I
|
B
|
E
|
R
|
O
|
N
|
|
|
|
B
|
I
|
E
|
R
|
E
|
|
|
Juliette
Avr 16, 2020 | Ville en poésie
La Poésie au cœur des arts
Avr 16, 2020 | Ville en poésie
L’Insurrection Poétique
Avr 16, 2020 | Ville en poésie
Ces poèmes ont été écrits à l’occasion du Concours organisé par la Ville de Celles-sur-Belle et l’Atelier de poésie du Foyer rural de Verrines.
Florilège de quatorze textes, cet ensemble témoigne de différentes approches de la poésie en 2015.
L’insurrection poétique
C’est la joute verbale
l’expression du quatrain
l’insoumission orale
du bel alexandrin
Debout les vers qui se déclinent
à basse voix, à mots feutrés
les poèmes qui se dessinent
en dos de page, bas de cahier
Ouvrez les portes du désir
sortez de votre intimité
Venez nous chanter le plaisir
de savourer la liberté
Rayonnez partout sur les murs
sur les arbres ou sur les bateaux
Explosez la littérature
tous les écrans, tous les journaux
C’est la montée vitale
C’est l’art désentravé
C’est le tir en rafale
des poèmes effrontés
Anonyme
Parole lunaire pour ressusciter l’aurore
Je connais ma ville assise à califourchon sur le dos du Congo
Je connais ce fleuve,
ces pérégrinations…
Je connais le nom de chaque vague qui passe,
J’habite leur foi, leur insurrection
Mes ancêtres Koongo crachaient le soleil
J’ai de leur souffle frénétique hérité le legs du feu,
J’ai la mémoire pleine comme la lune,
Mes songes sont des xéranthèmes qui rampent sur des murs de lamentations,
J’habite l’émeute des mots,
la vénusté de l’ombre et de la lumière
Mes cris sont des sarments d’orage qui entraînent nos séditions
comme certains fleuves drainent à destination des colères
des volcans imaginaires
J’habite l’intensité de la parole perlière
J’habite trois siècles de rugissement et de marche solennelle
J’habite une litanie d’oiseau-lyre
qui accuse des lacs de sang de n’être pas la rosée
J’habite une barque géante
où les mots sont des mers…
Laurent Malanda
Je ne suis
Je ne suis pas à l’hôpital
Je suis quelque part en moi-même.
Par la fenêtre
On me voit assis
Immobile assoupi.
Je suis dans mes recoins
Me débusque et me fuis,
À l’intérieur de moi
Rebonds et fulgurances
Transmutation extases…
Et dans les yeux des gens
Un petit vieux.
Fixé.
Vincent Rouquès
Grain de sable
Ne comptez pas sur moi pour étoffer les rangs
De ces illuminés et de ces va-t-en guerre
Nourris de quelque hormone dite révolutionnaire
Qui raisonnent en chapelles et voyagent en bancs…
Je veux être moi-même, c’est à dire grain de sable
Sphérique particule, quantité négligeable,
Insignifiant morceau d’un éclat d’univers,
Rond comme une bulle mais dur comme le verre…
Alors j’infiltrerai du monde les rouages,
Me glisserai dans ses intimes engrenages…
Dérisoire, ma force on l’aura négligée…
Et sable, lentement, j’entamerai l’acier…
Je limerai alors toutes les évidences,
Et je les réduirai de mille dérisions,
J’en userai le cœur de la calme insolence
De celui dont personne ne sait la subversion…
Et, sable pour toujours, je garderai ma place.
Jamais ne serai plus élément du rocher…
Et si un autre monde notre monde remplace
J’en ferai, s’il le faut, la première bouchée…
Ji pé ji
Les prières d’argile
Le jeune mendiant, gardien du minaret,
Exhibe des haillons dont le regard s’offense.
Que lui restera-t-il, dis-moi, des fleurs d’enfance,
Dieu de miséricorde, invisible et secret ?
Au paradis d’Allah -ô miroir sans portrait !
Lui sera-t-il offert la longue survivance
Dans les bras de houris à la molle mouvance ?
Nulle voix ne répond, sauf un âne qui brait.
S’ils s’écriaient en chœur, tous les enfants du monde,
Fantômes du Sahel ou d’un cloaque immonde,
Bouddha, Christ, Elohim, les entendriez-vous ?
Prenez garde, Seigneurs, la croyance est fragile
Telle, au soir qui reteint les murs d’enceinte roux,
La mosquée érigeant ses prières d’argile.
Guy Vieilfault
Mutinerie solitaire
Je suis un enfant de partout, de St Malo, de St Nazaire, né pour le vent né pour la mer.
J’ai grandi entre terres et eaux, marché-nagé, même tonneau, poussé-appris-aimé-grandi, pour l’infini. Rêvé du Commandant Cousteau et dansé sur des calypsos dans des bouges de La Havane où j’ai bu à en être noir le rhum blanc de mes désespoirs, quand Liza m’avait laissé seul dans les abysses du néant. J’ai bourlingué sur des rafiots, pourris, rouillés, brinquebalants. Noyé mon chagrin dans les bars de tous les ports de l’océan.
Entre Istambul et Braïla, j’ai vendu mon âme à des rouges qui trafiquaient contre des roubles du caviar arrivé d’Iran. Et pour me sauver de leurs griffes, marché la nuit dans des montagnes pour rejoindre la Méditerranée et embarquer pour Port Saïd. Sur des felouques louches du Nil qui remontaient vers le désert, j’ai dû occire des malabars prêts à me mettre à dos de chameau pour m’entraîner dans le désert et me réduire en esclavage.
J’ai traversé le Sahara, tangué avec des méharées en partageant du lait de chamelle avec des hommes en turbans bleus. Tête de lard d’entêté, droit au sud dans cette mer morte, le vent fou me cinglait la peau sous le plomb rouge du soleil. Vagues de dunes, embruns de sable, rêvant d’océans d’eau salée, j’ai ragé en rongeant mon frein de marin ensablé dans ces espaces minéraux. Marché nu-pieds vers des mirages, rêvé de lacs à l’horizon, erré hagard jusqu’au Grand Fleuve. De Niamey à l’océan, le Niger m’a ouvert son lit, ouvert son ventre pour que je glisse dans le bois d’une pirogue étroite, mon corps avide de courant.
J’ai embarqué sur un thonier qui ratissait le fond des mers au large d’Accra et Abidjan. J’ai trimé derrière des filets, couvert mon corps des puanteurs et du sang rouge des poissons morts. J’ai porté un ciré poisseux, des vêtements raidis de sel. Dans cette mer équatoriale, j’ai lapé à en perdre haleine les pluies des tempêtes océanes.
Après avoir perdu Liza, j’avais la folie dans ma tête. Je fus mi-homme, mi-poisson, je fus marin de l’eau-delà. J’étais un enfant de partout, né pour le vent né pour la mer. Fils des tempêtes, enfant de l’eau, mon horizon fut l’horizon.
Claude Dantan
j’ai fait le rêve
d’un monde sans guerre
et le ciel oui le ciel
des chevaux blancs
dans l’azur
impossible
juste la poussière
le fer
le feu
les murs qui s’écroulent
sur des enfants
l’odeur du sang
métallique
sur la pierre
les cris de la peur
dans les rues qui se vident
mais les enfants oh les enfants
cheveux de soie
dans les gravats
je rêve d’un monde
où il n’y aurait plus de guerre
Arlette Bessède
L’arbre
de la poésie
pousse dans l’insurrection
*****************
Société de faux-monnayeurs, de voyeurs racoleurs
Société qui se prélasse dans la consommation de masse
Société en décomposition cherche fossoyeurs
Pour enterrement de première classe
Combien sommes-nous à chercher le bonheur
À ne pas supporter que sans cesse on nous casse
Nos rêves, nos espoirs, remplacés par la peur
Accepterons-nous longtemps qu’on nous rende sourds
Muets jusqu’à en étouffer
Crierons-nous enfin la rage qui sourd
Sur la tombe du vieux monde irons-nous graver
Nos refrains, nos quatrains,
Pour inventer un meilleur demain
Alors, entrons en Résistance !
Choisissons la Désobéissance !
Osons !
Rêvons !
Rimons !
Aimons…
Lya de Mylpir
L’abolition du port de la cravate
De tous feux, de tous bords, la crise hante les unes,
Si l’on en croit les mots et chiffres des journaux
Les plans d’austérité pour sauver les fortunes
Sont des guides de choix drainant les capitaux.
Mais, puisque le déclin s’accélère à la hâte
Comblons les déficits en augmentant l’effort
Avec l’abolition du port de la cravate,
Ce costume onéreux, immonde et sans confort.
Cet inutile habit, trompe-l’œil de prestance,
Tel un long cache-cœur, point d’orgue du costard,
Ne sert, en vérité, qu’à gonfler l’apparence
Pour donner le vertige à quelconque regard.
Ainsi, sans ces tissus superflus et futiles,
Le pays, tout entier, de l’école au Sénat,
Réduirait son orgueil et ses frais en textiles,
Vivant par ce qu’il est et non par ce qu’il a.
Ludovic Chaptal
il peint la vie aux couleurs
de la subversion poétique,
rouge et noire,
arc-en-ciel et or,
arc-en-ciel rainbow
rainbow Rimbaud,
porté par ses semelles de vent,
de Charleville en Charlestown,
il voyage dans un vertige
entre voyance et alchimie,
le Rêve,
berceau de son délire,
quand son esprit “bateau ivre”
chavirait en Utopie,
rouge et noire…
François Jégou
L’insurgée mousse pointe et mouline gouleyante se glissant roucoulant sur des froufrous de deltoïdes isométriques qui s’immolent en fanfreluchant et se gargarisent la goule à ravir en une rafale effarée de cierges de Notre Dame. Jouïs-les bien encore ces jolis French cancans qui culminent en de longs sanglots violacés et qui émollients polissent tes épis de cymes mollénaires.
Une lune rousse orageait les arcanes de Santa Cruz.
Java se carnage déjà dans ses mille chasubles ses coups doubles montés sur le carreau des ombres.
Des casules d’archanges couronnent tous les crimes ; ils s’acidulent de canules en plastique archi-texturales leurs canards marbrant de leurs veines stridentes des syncopes ardentes, des apocopes étranges, étranglées souvent mêmes et flamboyantes comme le Crystal fluorescent du songe.
It’s Good to be Queen dans ce Grand Bouillon Blanc
Dans ce parc incolore un échassier cocasse me croise et vocifère un sacrilège essor : Exit exit excit. Insipide incipit. La Molène blatère qui l’essaime plus fort encore à queues de loup tronquées dans des tronçons de plumes sur l’île expectorée apostrophée plus un fantôme de barque folle qui vesselle le ciel crevé aux moussaillons des pelles.
O Parques d’Hérésie O Sanctuaire massacré d’ailerons thoraciques O déconcertées par une gaine d’Hermès O fleurs décontenuancées nous toujours en sursis
La somme de toutes
Mylène Catel
Un nouveau prophète
Faut-il traiter de fous ceux qui n’ont que les mots
Pour s’opposer au feu des canons meurtriers ?
Laisser le terrain libre à tous ces chants guerriers
Qui couvrent de leurs cris celui des guillemots ?
Rêvons de lendemains quand se tairont les armes,
Où par-delà les mers Pablo triomphera.
Alors viendra le jour, alors reverdira
L’herbe foulée aux pieds par trop de nuits de larmes.
La parole rimée portera les couleurs
De la paix recouvrée après le temps des pleurs.
Hugo, Lorca, Rimbaud, reprenez le flambeau !
Nous avons grand besoin du verbe des poètes
Avant de voir ce monde disparaître en lambeaux.
Alors vénérons-le comme un nouveau prophète.
Patrick Venture
Insurrection po
étique tout un programme,
chérie, embrasse-moi
Estelle Daniélou-Mantran
Appel à la mobilisation des poètes du monde entier
Allons, poètes du monde entier,
L’heure est venue d’unir nos rimes :
Que le souffle de nos voix d’indignés
Terrasse la misère et tous les crimes
Pour qu’enfin de la Fraternité,
Nous découvrions le doux sentier.
Frèr’s en littérature
Aiguisez plumes et stylos
Écrivons, écrivons,
Que de votre encre pure
Jaillisse un monde nouveau.
Vénérée muse, inspire nos âmes
Soutiens le combat de nos mains :
Que les mots, qu’avec ardeur, elles tracent
Exorcisent, à jamais, les drames
Et bâtissent, en tous pays, un lendemain
Rayonnant des mille feux de l’espérance.
Sandrine Defoug